Kristina Schneider
Tout au long de ma vie et de ma carrière, j’ai cherché à contribuer positivement au changement social. La question qui me vient toujours à l’esprit est: Que puis-je faire, personnellement?
En tant que technopédagogue, je développe des stratégies visant à améliorer la performance, par le biais d’environnements optimisant l’apprentissage des employés pour qu’ils puissent à leur tour mieux contribuer à l’avancement des organisations, de la société et de l’économie.
Auparavant, j’ai travaillé avec une équipe en recherche et développement afin de repérer et d’atténuer les pratiques organisationnelles discriminatoires qui limitent l’accès des immigrants hautement qualifiés aux postes cadres, ce qui, par conséquent, limite la croissance et le développement des entreprises. Au cours de la dernière décennie, j’ai élaboré des stratégies de renforcement des compétences à grande échelle pour répondre à la demande croissante en main d’œuvre qualifiée dans le secteur de l’aviation.
Je réalise une grande partie de mon travail auprès de clients des pays émergents, de qui je gagne la confiance en travaillant en étroite collaboration avec eux à la cocréation de solutions adaptées à leurs besoins. J’ai travaillé avec des gens de partout au monde et j’ai appris à vite saisir les différences et enjeux culturels ce qui me permet de construire de solides relations d’affaires fondées sur le respect.
Et pour moi, c’est l’essentiel – les relations. Alors, quand Basak m’a décrit son fascinant, The Supper Society, j’ai immédiatement été inspirée à collaborer avec elle et l’équipe. Partager un repas (casser la croûte) est une formidable façon d’établir les bases d’une relation, et j’ai bien hâte de contribuer à créer de nombreuses nouvelles relations mutuellement empathiques, durables et enrichissantes.
Candace O’Brien
Je suis avocate et américaine. J’ai œuvré 16 ans à l’étranger, dans le secteur des multinationales sans but lucratif. Je passe maintenant la majorité de mon temps entre Montréal et les États-Unis. Quand je réfléchis à ma vie, certains de mes plus beaux souvenirs sont survenus lors de soupers entre amis et inconnus, où l’on partageait nos histoires, au milieu des fous rires et parfois des moments plus lourds. Les défis que présente le fait de s’établir dans un pays étranger sont souvent décourageants et accablants. Il est facile de se sentir seul et perdu, et même si une invitation à souper ne fait certainement pas disparaître le stress et les obstacles qu’on vit dans un nouveau pays, elle peut alléger le fardeau, et ce même si ce n’est que pour un court moment. Je peux dire avec certitude que les soupers de mes souvenirs ont élargi mes horizons et vraiment enrichi ma vie. Si certains ont mené à des amitiés durables alors que d’autres m’ont simplement laissé de bons souvenirs, tous ont valu le temps et l’effort. Quand on m’a demandé de me joindre au comité fondateur de ‘‘The Supper Society’’, j’ai été absolument ravie de cette idée. Casser la croûte n’est pas qu’une tradition universelle, mais aussi un geste simple et beau.
Holly Hampson
Originaire d’Ontario, je suis déménagée au Québec pour mes études et je suis immédiatement tombée en amour avec Montréal et sa grande diversité culturelle. Passionnée des voyages et des rapports humains, j’ai étudié l’enseignement de l’anglais comme langue seconde et je suis présentement directrice générale de l’Association des écoles indépendantes du Québec (AQAI). Au fil des ans, j’ai développé une expertise en systèmes complexes, en amélioration des performances, en création de liens et en facilitation du transfert des connaissances.
Pendant un certain temps, j’ai vécu et travaillé en Turquie et à Taiwan. J’ai toujours apprécié ces occasions privilégiées d’en apprendre un peu plus sur les coutumes et la culture locale, surtout autour d’un bon repas. En fait, ces repas m’ont réconfortée dans des moments très difficiles. Ils m’ont aussi donné la chance de développer une compréhension plus approfondie du lieu où j’avais choisi d’habiter et de travailler. La générosité des gens et les invitations à casser la croute m’ont inspirée à donner au suivant; et la ‘‘Supper Society’’ me donne les moyens de le faire.
Maryam Shoja
Ma dernière décennie fut une extraordinaire aventure remplie de souvenirs impérissables et de belles rencontres avec une foule d’humains. Au cours des 15 dernières années, j’ai occupé plusieurs postes en éducation et dans les technologies de la performance humaine, au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est et en Amérique du Nord. Aujourd’hui, je travaille dans une petite firme de consultation en gestion de l’aviation civile, à Montréal, où je dirige les services de technologies d’apprentissage et d’éducation offerts aux cadres supérieurs des aéroports, des compagnies aériennes, des fournisseurs de services de navigation aérienne et des autorités de l’aviation civile.
L’un de mes plus grands plaisirs est d’échanger des idées au-delà des frontières culturelles, géographiques et politiques. Ma vie d’étudiante internationale et d’immigrante m’a permis de découvrir certains des plus beaux coins du monde et de me lier d’amitié avec de formidables personnes partout sur notre planète bleue. Je me sens choyée parce que ma carrière d’éducatrice m’exposée à des étudiants et des professionnels de l’enseignement issus des milieux scolaires, groupes ethniques et tranches d’âges les plus variés.
Naturellement, quand on m’a invitée à l’un des premiers évènements de la Supper Society, à l’été 2018, j’ai accepté avec plaisir et j’y ai amené un ami nouvellement immigré d’Iran. J’ai été profondément touchée par l’histoire de Başak et sa vision de la Supper Society. L’idée était toute simple mais absolument géniale : réunir de nouveaux arrivants et des résidents établis, non pas dans un bar ou un café bruyant, mais autour d’un « potluck » chaleureux, animé et typiquement montréalais. Pour moi, les diners de la Supper Society font sortir le meilleur d’entre nous, les gens du monde: gentillesse, respect, diversité, inclusion, compassion et soutien; le tout, autour d’une table bien remplie de délicieux plats faits maison.